C comme CHIRURGIEN et MAITRE CHIRURGIEN
Au début du XVIIe les chirurgiens étaient séparés en deux groupes :
-les chirurgiens-barbiers dits de robe courte dont la pratique chirurgicale se contentait de soigner clous, anthrax, bosses et charbons. Ils devaient aussi bien raser et couper les cheveux, qu’ouvrir les abcès, mettre des ventouses et surtout saigner.
-les maîtres chirurgiens qui ont droit au port d’une longue soutane noire sont dits de robe longue.Souvent réunis en confrérie, sous la protection de St Cosme et St Damien, ils pratiquent les seules opérations possibles à cette époque : trépanation, cure de hernies, de fistules, taille vésicale, amputations et peuvent aussi assister les femmes lors des accouchements difficiles. La confrérie surveille l’accès au métier. L’élève est tenu de présenter un chef d’œuvre et doit rester 4 jours chez un maître "y faire ung fer de lancete bien tranchant, bien poignant, pour bien doulcement et seurement seigner tous lieux que l’on doibt seigner sur corps d’homme et de femme".
Pierre Calbel originaire de Beauville dans le Lot et Garonne épouse en 1686 à l'âge de 30 ans Marguerite Garrigues originaire de la paroisse de Sainte-Thècle dans le Tarn et Garonne ; il est déjà maître chirurgien. Il s'installera dans la paroisse de son épouse avec qui il aura quatre enfants. Son second fils Barthélémy deviendra à son tour maître chirurgien comme son père .
Ce métier se pratiquait généralement de père en fils et les unions se concrétisaient dans le même cercle social. Le père de Pierre Calbel était-il lui aussi chirurgien ? Et qu'en était-il de celui de Marguerite ? Les registres de ces deux paroisses étant lacunaires, je n'ai pas pu le découvrir pour le moment.
Armes de la corporation des chirurgiens |
Merci pour cet article ! Il m'intéresse d'autant plus que j'ai aussi un chirurgien parmi mes ancêtres et je ne connaissais pas tous ces détails.
RépondreSupprimerElise