V comme VALET

comme VALET.
J'ai trouvé la mention de ce métier plusieurs fois dans les diverses régions de mon arbre mais aucune précision quant à la nature du valet excepté une fois où l'on indiquait l'employa. Sous ce terme de valet se cachent bien des différences de statuts et de conditions de travail, mais le valet est avant tout un domestique.
On pense tout d'abord au domestique de maison. Valets, laquais, cuisiniers, cochers mais aussi précepteurs ou secrétaires : la condition de domestique autrefois est loin d’être homogène. Au service des grands ou des moins grands, ces "gens d’une maison" s’affairent de la cave au grenier, pour une aisance et une reconnaissance variables.
Un valet de pied était un valet qui suivait habituellement son maître quand il allait à pied. Il était aussi chargé de le servir à table, à la différence du valet de chambre qui était chargé du service personnel de son maître, du soin de son linge, de sa toilette, de l'aider à s'habiller.
On dit un valet de chambre, et non pas un homme de chambre ; mais on dit, femme de chambre, et non pas fille de chambre. L'importance du valet de chambre est similaire à son homologue féminin. Chez le roi et dans la haute aristocratie on distingue le valet de chambre, du premier valet de chambre, du valet de garde-robe, du premier valet de garde-robe.
 

Valet de chambre
 
Dans le monde agricole, le valet de charrue est l'aide du laboureur, c'est la personne spécialisée dans le travail de la terre. Il tient une place importante parmi les ouvriers de la ferme. Il était loué à l'année par le censier ou l'exploitant qui possédait une ou plusieurs charrues.
Le valet de meunier plus communément nommé chasse-mulet, chasse-moute ou chasse-manées est le domestique  qui va chez les particuliers recueillir les manées (quantité plus ou moins importante de blé à moudre) pour les porter au moulin et en rapporter la farine. Ils parcouraient jadis les villages à cheval ou à baudet. Ils voyagèrent plus tard avec une voiture spéciale : la charette à manée.
Le chasseron est l'équivalent du chasse mulet dans les environs de Paris.
 

 


Dans les grands villes, le personnel des ateliers était constitué de valets, que l'on pourrait appeler ouvriers pour désigner les gens de métier en général, maîtres et valets.
Pour être admis dans la communauté, les valets devaient avoir accompli leur apprentissage et prêter serment de travailler constamment selon les règlements du métier. Leurs rapports avec les maîtres étaient réglés par un contrat de louage, pour un temps et un prix fixés à l'amiable. Le temps pouvait être la semaine, le mois, la demi-année, l'année... Les valets pouvaient aussi se louer à la journée, en se présentant chaque matin sur un lieu précis.
Maîtres et valets appartenaient à la même communauté de métier, sauf les dispositions propres à certains règlements : les tisserands avaient des valets teinturiers ; les courroyers des valets boucliers.
     

 

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