U comme UTILISATION de la CLOCHE
L'utilisation de la cloche dans les villages et les villes remonte au VIe siècle avec la règle de Saint-Benoit qui impose la nécessité d'annoncer les offices par un signal sonore. Lors du Concile de 801, les sonneries horaires sont rendues obligatoires, les monastères se multiplient puis les églises s'implantent dans les bourgs et l'usage des cloches se propage. Elles sonnent au moment des prières et permettent en raison de leurs sons la communication auditive de l'heure, mais elles sonnent également les messes dominicales, les fêtes patronales et les appels aux cérémonies. Peu à peu elles vont réguler la vie sociale par des appels laïcs. Pour ponctuer le temps de travail des paysans dans les campagnes (aurore, midi, couvre-feu que l'on nommait le "bonsoir") ; pour prévenir la population d’événements particuliers, attaques, incendies, inondations... (le tocsin sonne en cas de danger) ; pour demander le rassemblement de la population ; pour annoncer l'ouverture et la fermeture des portes de la ville, des marchés.
L'Angélus est l'exemple le plus connu et perdure encore. Chaque jour à 6 heures, à midi et à 18 heures les cloches sonnent trois fois trois coups, suivis d'une sonnerie en volée et appellent les paroissiens à la prière.
L'Angélus est l'exemple le plus connu et perdure encore. Chaque jour à 6 heures, à midi et à 18 heures les cloches sonnent trois fois trois coups, suivis d'une sonnerie en volée et appellent les paroissiens à la prière.
Au fil du temps, la cloche rythmera aussi les horaires de travail dans les usines et les manufactures et cédera plus tard sa place aux alarmes.
l'Angélus de Millet 1858 |
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