E : les ETRANGES FIANÇAILLES de MARIE : l'EXIL
Le
13 octobre 1859, Géraud LAFON âgé de 24 ans exerçant la profession de corroyeur
obtient un visa accordé par le préfet de Gironde. Porteur d'un passeport obtenu
auprès du Sous-Préfet de Moissac dans le Tarn & Garonne le 5 septembre de
la même année, il doit partir à destination de Santiago de Cuba sur le navire
Taurus qui quitte le port de Bordeaux le 2 octobre 1859.
Il n’obtiendra son visa que huit jours après le départ du Taurus et devra donc attendre le 20 janvier 1860 pour qu’un nouveau visa lui soit octroyé. Il embarque cette fois-ci sur le navire Anita toujours à destination de Santiago de Cuba.
Géraud était le demi-frère de mon arrière-arrière-grand-mère Caroline Lafon et est resté « le mauvais garçon de la famille ». Né le 11 janvier 1835 à Moissac il est le fils de Jean Lafon et de Marie Blanché. Il nait dans une famille aisée où son père est propriétaire. A l’âge de 4 ans il perd sa mère alors âgée de 25 ans puis 3 ans plus tard son frère ainé âgé de 9 ans. Son père se remarie le 9 juin 1842 à Jeanne Delachoux et cinq enfants naitront de cette union dont Caroline en 1844, Arnaud en 1846 et Médard en 1849.
En 1864 Caroline épouse Isbin Chanut notaire de son état et Arnaud devenu notaire comme son beau-frère épouse Euphrasie Massonie. Les deux couples s’installent au sud de Montauban chacun possédant sa propre étude.
La légende familiale veut que Géraud vécût une jeunesse chaotique et fut « expédié » par le conseil de famille à la Martinique. C’est Isbin Chanut son beau-frère qui s’en chargea pour le compte des trois demi-frères et sœurs. Ordre fut donné au capitaine de lui remettre 300 francs à son arrivée sur l’île.
Qu’avait bien pu faire Géraud pour que sa famille décide de l’envoyer aussi loin ? Et où a-t-il pu s’établir ? C’est en parcourant les registres d’état civil de Moissac que j’ai découvert la raison de ce départ. Une femme semble être à l'origine de cette disgrâce.
Il n’obtiendra son visa que huit jours après le départ du Taurus et devra donc attendre le 20 janvier 1860 pour qu’un nouveau visa lui soit octroyé. Il embarque cette fois-ci sur le navire Anita toujours à destination de Santiago de Cuba.
Géraud était le demi-frère de mon arrière-arrière-grand-mère Caroline Lafon et est resté « le mauvais garçon de la famille ». Né le 11 janvier 1835 à Moissac il est le fils de Jean Lafon et de Marie Blanché. Il nait dans une famille aisée où son père est propriétaire. A l’âge de 4 ans il perd sa mère alors âgée de 25 ans puis 3 ans plus tard son frère ainé âgé de 9 ans. Son père se remarie le 9 juin 1842 à Jeanne Delachoux et cinq enfants naitront de cette union dont Caroline en 1844, Arnaud en 1846 et Médard en 1849.
En 1864 Caroline épouse Isbin Chanut notaire de son état et Arnaud devenu notaire comme son beau-frère épouse Euphrasie Massonie. Les deux couples s’installent au sud de Montauban chacun possédant sa propre étude.
La légende familiale veut que Géraud vécût une jeunesse chaotique et fut « expédié » par le conseil de famille à la Martinique. C’est Isbin Chanut son beau-frère qui s’en chargea pour le compte des trois demi-frères et sœurs. Ordre fut donné au capitaine de lui remettre 300 francs à son arrivée sur l’île.
Qu’avait bien pu faire Géraud pour que sa famille décide de l’envoyer aussi loin ? Et où a-t-il pu s’établir ? C’est en parcourant les registres d’état civil de Moissac que j’ai découvert la raison de ce départ. Une femme semble être à l'origine de cette disgrâce.
AD Gironde -Sureté générale - Enregistrement des visas de passeports français pour l'étranger |
Départ avorté de 1859 |
Départ du 20 janvier 1860 |
Ma curiosité est piquée ! Quel destin surprenant...
RépondreSupprimerQuelle chance d'avoir retrouvé ces documents !
RépondreSupprimer