L comme le Lieutenant de Mantes

Pour ce billet, nous nous éloignons de l'ascendance parisienne de Magdeleine avec ses arrière-grands-parents maternels Pierre NOËL et Catherine DEBEZE.
Maurice GIGOT son grand-père maternel, chirurgien de longue robe, épouse en premières noces Marie BESSE avec qui il aura cinq enfants. Cette dernière décède vers 1653 et il épouse en secondes noces en 1654 Marguerite NOËL de 20 ans sa cadette. 

L'ascendance de Marguerite est différente de celle de son époux et n'est pas inscrite dans le milieu des corporations parisiennes. Son grand-père maternel Pierre DEBEZE fut receveur général de l'Hôtel Dieu et huissier audiencier au Châtelet. Son oncle Nicolas DEBEZE fut procureur au Châtelet et les époux de deux de ses tantes possédaient aussi la charge d'un office.

Pierre NOËL, son père, décède probablement en 1646 laissant au moins deux enfants mineurs Marguerite et son frère Jean dont je n'ai aucune trace par la suite. Comme dans la famille de son épouse, il exerçait la charge d'un office puisqu'il était conseiller du Roi et lieutenant du grenier à sel de Mantes.
Le grenier à sel était un entrepôt pour le sel de gabelle et les agents des greniers se consacraient à des fonctions de police et justice au travers d'offices tels que lieutenant, procureur, sergent, greffier et contrôleur.

De Pierre NOËL je ne sais encore presque rien. Lors de la tutelle des enfants NOËL/DEBEZE la liste des comparants me donne le nom d'un oncle des enfants NOËL, Nicolas LE MIRE alors sieur des Essards et maréchal des logis d'une compagnie du régiment de la Reyne. Un article de la SIV m'indique qu'il demeure à Neufchâtel en Normandie. Peut-être le lieu d'origine de la famille NOËL... Reste à chercher !


Pourquoi la ville de Mantes ? Probablement parce que la charge était vacante...
Les recherches menées dans les registres paroissiaux de Mantes qui deviendra plus tard Mantes-la-Jolie, ainsi que dans les registres notariaux n'ont rien donné. Mais il semblerait que la famille habitait Paris car Catherine DEBEZE y demeure avant le décès de son époux, mention trouvée dans divers actes notariés. Les recherches resteront donc parisiennes !
 


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