I comme IMAGERIE POPULAIRE

comme IMAGERIE POPULAIRE ET METIERS.
L'imagerie populaire naît avec les techniques d'impression mécanique. Ces dernières permettent de reproduire à l'infini les sujets et de les diffuser à moindre coût au plus grand nombre de lecteurs.
Si jusqu'au début du 19ème siècle, l'imagerie sert la religion catholique dont elle est l'outil de propagande, elle se laïcise par la suite. À partir de 1830, elle participe à la construction du mythe napoléonien, elle se fait l'écho de l'actualité et dirige l'opinion pour les gouvernements successifs.
Vers 1840, elle devient un instrument pour l'éducation de l'enfant. Pour la première fois, elle diffuse des sujets de littérature traditionnelle sous forme de vignettes, une formule qui fera les beaux jours et la réputation de l'imagerie dite d'Épinal.
C'est Jean-Charles Pellerin issu d'une longue lignée de cartiers-dominotiers d'Epinal qui reprend ses affaires sous l'Empire, un gouvernement politique qu'il approuve. En retour, il obtient le très convoité brevet d'imprimeur que Napoléon dispense dorénavant avec parcimonie afin de mieux surveiller les imprimeurs. L’imagerie d’Épinal connaît son apogée pendant la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1880.


Petits métiers et cris de Paris - Claude Louis Desrais 18eme siècle
 

Qu'elle soit image de préservation, à décorer, à découper, édifier, jouer, informer..., l'image populaire véhicule toujours un sens, elle a une fonction. Cette dernière, et plus tard l'imagerie d'Epinal a permis de "croquer" les petits métiers du quotidien...


 

 
...mais aussi de caricaturer ces métiers et les scènes de la vie quotidienne sous forme de dessins comiques.

 

 




 

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