M comme MOURET

Aux Rougon : branche bourgeoise, issue du mariage légitime d’Adélaïde avec Rougon, s’opposent les Macquart : branche ouvrière, issue de l’union illégitime d’Adélaïde avec Macquart. Entre les deux se dresse la branche des Mouret : groupe intermédiaire, dont certains membres descendent à la fois des Rougon et des Macquart, "le nœud" pour Emile Zola.
Cette branche débute avec le mariage de Mouret "ouvrier chapelier bien portant et pondéré", marié à Ursule Macquart avec laquelle il s'installe à Marseille. En 1840 Ursule décède de phtisie, terrassé par la douleur Mouret survit pendant un an, ne s'occupe plus de ses affaires et perd son argent. On le retrouve un matin pendu dans un cabinet où sont accrochées les robes de sa femme.
Leur descendance portera les stigmates de l'hérédité d'Adélaïde.
Leur fils François épousera sa cousine germaine Marthe Rougon, finira fou et incendiaire. Leur second fils Silvère sera tué à l'âge de 19 ans.    
Leurs petits-enfants subiront la même destinée : Serge devenu abbé sera en prise à des crises mystiques "Cerveau du porc troublé par l’influence morbide de la mure. Hérédité d’une névrose se tournant en mysticisme" ; Désirée naîtra "imbécile", Jeanne sera prise de crises nerveuses et décèdera à 13 ans. Seul Octave fera fortune en devenant le directeur du grand magasin "Au bonheur des Dames" et assurera la postérité de sa branche avec ses 2 enfants.
 
Il existe une chapellerie Mouret à Avignon depuis 1860...

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