N comme NOURRISSON
Au XIXe siècle, grâce au tricot, la layette proprement dite fait son apparition et remplace la "vêture" des enfants. Elle sert avant tout à tenir chaud et fait partie des sous-vêtements. Elle se réduit alors pour les nourrissons à des combinaisons, des culottes, des chaussettes et des tricots de peau. Elle a permis l'abandon de l'emmaillotement en maintenant l'enfant au chaud tout en libérant ses membres
Préalablement, et jusqu'au début du XIXe siècle les bébés étaient emmaillotés. Durant plusieurs siècles, le nourrisson garde ses bandes serrées jusqu'à l'âge de un an et afin de maintenir ses membres droits, une planchette est placée dans le maillot. Les maladies de peau sont alors fréquentes car l'enfant n'est que très rarement lavé. Il quitte l’emmaillotement progressivement : un bras puis l'autre à partir de 6 mois, puis les jambes en dernier.
Le bonnet (têtier, coiffe, cornette...) était un accessoire indispensable de la garde-robe enfantine. Le béguin, capuchon qui couvre la tête et les oreilles et se fermant sous le menton, était le couvre-chef des bébés. Il faisait partie de la tenue de baptême et était utilisé quotidiennement. Le bonnet avait pour fonction première de protéger contre les intempéries. Il servait aussi à protéger les os du crâne de l'enfant, ce dernier portait un bonnet renforcé pour protéger la tête à la manière d'un casque. Mais le bonnet avait aussi une fonction sociale en étant différent selon les évènements, l'âge et la classe sociale des parents. Il n'était pas rare que trois ou quatre bonnets recouvrent la tête de l'enfant.
Le bonnet (têtier, coiffe, cornette...) était un accessoire indispensable de la garde-robe enfantine. Le béguin, capuchon qui couvre la tête et les oreilles et se fermant sous le menton, était le couvre-chef des bébés. Il faisait partie de la tenue de baptême et était utilisé quotidiennement. Le bonnet avait pour fonction première de protéger contre les intempéries. Il servait aussi à protéger les os du crâne de l'enfant, ce dernier portait un bonnet renforcé pour protéger la tête à la manière d'un casque. Mais le bonnet avait aussi une fonction sociale en étant différent selon les évènements, l'âge et la classe sociale des parents. Il n'était pas rare que trois ou quatre bonnets recouvrent la tête de l'enfant.
Quand l’emmaillotement disparait, les pieds des bébés sont couverts par des chaussons de laine, de tissu, de peau fourrée ou de soie dans les familles aisées, ceci afin de les préserver du froid. Dans les années 1930, le premier modèle de chaussure pour bébé est créé par Babybotte, qui brevète son concept dans les années 1950.
Le bavoir quant à lui date du XIXe siècle. En 1900 ce sont de grandes collerettes en coton, brodées, assorties de dentelles. Plus esthétiques qu'efficaces. Quelques années plus tard, apparait le bavoir américain avec un lien à nouer puis plus tard un velcro.
Au XXe siècle, apparaissent progressivement diverses pièces réservées aux enfants puis aux bébés.
La barboteuse apparait dans les années 1900. Combinaison d'une pièce, toujours courte, elle est en laine pour l'hiver, en coton pour les beaux jours.
La grenouillère ou "Babygro", en maille extensible, arrive en France via les Etats-Unis dans les années 1960. Vêtement d'une pièce qui couvre intégralement l’enfant elle simplifie le change et laisse au bébé la liberté de ses mouvements.
Le body remplace le maillot de corps ou tricot de peau que portaient les bébés entre leur brassière en laine et la peau. Sous-vêtement d'une pièce il est plus pratique avec l'arrivée des couches jetables.
La gigoteuse ou turbulette apparait au XXe siècle, elle remplace progressivement les draps et couvertures afin de couvrir l'enfant dans son sommeil.
"Un bébé Babygro est un bébé heureux" |
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