M comme MARELLE

Le jeu de la marelle remonterait à l'Antiquité époque à laquelle les romains jouaient à cloche pied. Le nom "marelle" provient du vieux français "méreau" qui désigne le palet ou autre caillou aplati que l'on déplace de case en case. "Méreau" est ensuite devenu "merele" puis "marelle". Au Moyen-Age la marelle est aussi appelée "jeu du carreau".
Jusqu'au XIXe siècle, elle est surtout pratiquée par les adultes. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que son engouement émerge chez les enfants.
On a cherché beaucoup de significations à ce jeu et au nom de ses compartiments dénommés Terre, Enfer, Bouillon, Reposoir, Paradis ou Ciel. La marelle est peut-être un jeu initiatique et pourrait se rapporter à des origines religieuses.
La "mérelle" est le nom donné à la coquille du pèlerin de Compostelle dont le pèlerinage est initiatique. A cloche-pied se rapprocherait du claudiquant symbole du profane en marche vers l'initiation dans le but de marcher droit. Le caillou permettrait de progresser dans l'itinéraire initiatique. Le dessin du chemin lui-même ressemble au plan d'une église signe d'un itinéraire spirituel. Et c'est aussi sans compter la symbolique des chiffres...
La marelle est toujours d'actualité dans les cours de récréation et en y regardant d'un peu plus prés  on peut trouver la marelle en carré, la marelle des jours en rectangle, la marelle des jours en rectangle et rond, la semaine croisée, la chapelle, la croix simple ou la croix double, la marelle en spirale ou bien la marelle compliquée... Des palets en bois ou en bakélite ont même été fabriqués dans les années 1950 afin de jouer à la marelle. Quoiqu'il en soit la marelle a encore de beaux jours devant elle.

A tout âge...

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