T comme Tours et les Roussel
Françoise VAULTIER est une cousine éloignée de Magdeleine. Elevée dans une famille de maîtres boulangers, elle épouse en 1701 Guillaume ROUSSEL qui exerce la profession de maître-peintre et fait partie de l'Académie Saint-Luc.
Mariage Roussel/Vaultier - Fond Laborde |
Fondée en 1391, c'est tout d'abord une corporation qui représente la Communauté des maîtres-peintres et sculpteurs de Paris. Nommée plus tard Académie Saint-Luc (en référence à l'Académie romaine de Saint-Luc), elle est en conflit permanent avec l'Académie Royale et sert de lieu d'apprentissage du dessin notamment pour les artistes refusés à cette dernière. Guillaume en sera l'un des directeurs pendant plusieurs années. Décédé en 1740 et probablement endetté puisque son épouse renonce à sa succession, il laisse plusieurs enfants dont Charles-François peintre comme son père, François-Guillaume archiviste de l'église de Tours et Marguerite-Françoise qui épouse en 1734 Jean Antoine ROUGEOT maitre-tapissier de son état.
Leur fils Charles-Antoine ROUGEOT rejoint dans les années 1760 son oncle à Tours, s'y établit et succède à ce dernier en tant qu'archiviste à la cathédrale Saint-Gatien. Elevé dans une famille d'artistes et peintre à ses heures, il crée en 1776 à son domicile une école gratuite de dessin, qui devient en 1781, grâce à l'appui de la municipalité, une école officielle : "l'Ecole royale académique de peinture et des arts dépendants du dessin". Cette école est dès sa création associée aux manufactures de soierie de la ville notamment en donnant des cours destinés aux futurs dessinateurs pour les étoffes de soie. En 1792 il devient le premier conservateur du musée de Tours, puis Jean-Jacques RAVEROT, l'un de ses gendres lui succèdera en 1797 comme conservateur du musée et directeur de l'école de dessin.
Leur fils Charles-Antoine ROUGEOT rejoint dans les années 1760 son oncle à Tours, s'y établit et succède à ce dernier en tant qu'archiviste à la cathédrale Saint-Gatien. Elevé dans une famille d'artistes et peintre à ses heures, il crée en 1776 à son domicile une école gratuite de dessin, qui devient en 1781, grâce à l'appui de la municipalité, une école officielle : "l'Ecole royale académique de peinture et des arts dépendants du dessin". Cette école est dès sa création associée aux manufactures de soierie de la ville notamment en donnant des cours destinés aux futurs dessinateurs pour les étoffes de soie. En 1792 il devient le premier conservateur du musée de Tours, puis Jean-Jacques RAVEROT, l'un de ses gendres lui succèdera en 1797 comme conservateur du musée et directeur de l'école de dessin.
Ils ont tous les deux œuvré pendant la période révolutionnaire afin de recueillir et de rapatrier les différentes œuvres menacées dans les châteaux, églises et monastères de Tours et des environs.
Charles-François ROUGEOT - Anonyme |
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