VISAS EN BORDELAIS

L'excellent site "Visas en bordelais" vous permettra de retrouver la trace de vos ancêtres émigrants grâce aux visas qui ont été accordés par la Préfecture de Bordeaux au cours du XIXe, ainsi que grâce à des listes de passagers.

"A partir du 18e siècle, beaucoup d'émigrants partaient vers des contrées lointaines. Ils désiraient faire fortune ou partaient pour toute autre raison.
Les traces des voyageurs de cette période ne sont pas nombreuses, certaines subsistent.
Durant le 19e siècle, divers registres ont été tenus systématiquement, et sont parvenus jusqu'à nous. Ceci nous permet de retrouver des traces d'un grand nombre d'émigrants.
Ce sont les registres des passeports, les registres des visas, et des listes de passagers disponibles aux Archives départementales et municipales.
Les émigrants devaient avoir un passeport qui, semble-t-il, était accordé par une autorité proche de leur lieu d'habitation, et un visa délivré par l'autorité proche de celui du départ.
Vraisemblablement le contrôle des candidats au départ était basé sur des raisons politiques, policières ou militaires.
Pour l'outre-mer, Bordeaux était un point de départ très fréquenté : son port était ouvert sur l'Atlantique Sud et les Caraïbes principalement, mais également sur la côte Est des deux Amériques. Des bateaux partaient aussi vers l'océan Indien et l'Extrême Orient, mais la grosse masse des émigrants allait vers l'Ouest.
La Préfecture de Bordeaux était amenée à contrôler ces départs et accordait le visa attendu par l'émigrant. Les registres sont accessibles aux Archives départementales de la Gironde dans la série 4M. Ils ne sont pas accessibles sur leur serveur. La période couverte court d'août 1839 à fin 1870.
Outre le patronyme, le prénom, et la date d'accord du visa, les registres contiennent le plus souvent l'âge des demandeurs, leur destination maritime, le lieu d'origine de leur passeport, le nom du navire sur lequel ils sont partis.
Les renseignements fournis varient suivant l'époque."

Outre les visas vous trouverez une base des navires qui ont quitté le port de Bordeaux, des relevés de listes de passagers qui ont embarqués sur les navires de diverses compagnies maritimes, une base d'émigrants ainsi qu'une recherche élargie aux personnes susceptibles d'avoir embarqué avec la personne que vous recherchez.

Du premier mariage de Jean LAFON, mon ancêtre, était issu un fils, Géraud, qui avait eu une vie cahotique. Il fut envoyé à la Martinique, avec ordre au capitaine du bateau de lui remettre 300 francs à l'arrivée. C'est Albert CHANUT, mon arrière-arrrière-grand-père, époux de sa demi-soeur Catherine qui se chargeat des formalités pour le compte des trois demi-frères et soeur.
Voilà tout ce que je savais sur ce personnage. J'ai découvert après ma visite sur le site qu'entre 1859 et 1868, Géraud avait obtenu quatre visas à destination de Santiago de Cuba et de la Havane, destination finale des navires. Grâce aux renseignements collectés je vais enfin pouvoir retrouver aux archives départementales de son domicile les demandes de passeport qui mentionneront sa destination.


     Pierre Lacour - Vue d’une partie du port et des quais de Bordeaux dits des Chartrons et Bacalan vers 1804.



Commentaires

Enregistrer un commentaire