A comme Au commencement

Au commencement nous sommes à Toulouse et en ce jour du 19 mai 1717, Jean Olivier de Bermon et Magdeleine Goussault s'unissent après avoir conclu un contrat de mariage chez le notaire Rieux deux jours auparavant. Le marié bien qu'âgé de 30 ans a présenté à son père ses actes de respect que ce dernier a refusé puisque opposé à cette union, il en a déshérité le futur époux son fils aîné.

Ce conflit familial a été le fruit de deux de mes articles lors du challenge AZ 2020 qui serviront d’introduction à ce nouveau challenge AZ :

L'honneur de Magdeleine et L'identité de Magdeleine

Pourquoi le capitoul Jean de Bermon refuse-t-il avec tant de véhémence l’union de son fils et de Madeleine "l’étrangère de l’autre côté de la France" ?

Que font Magdeleine et sa mère à Toulouse seules depuis plusieurs années ? De quoi vivent-elles ? Ont-elles du "fuir" ? 

Rien ne nous permet de connaitre leur passé excepté un époux/père décédé, une adresse rue Saint-André des Arts à Paris. Qui leur a permis de se rendre à Toulouse ? Est-ce Jean Filouze qui les recommande lors de cette union ? Une tierce personne ? 

Jusqu'en 2020, l'ascendance de Magdeleine se résumait à :

En 2021, grâce au projet "Familles Parisiennes" j'avais identifié les parents et grands-parents maternels de Magdeleine. 

En 2022 après avoir visionné la vidéo de Brigitte alias Chroniques d’antan sur les recherches au CARAN "Utiliser le CARAN pour les recherches à Paris", je reprends ces dernières et au mois de juillet je passe plusieurs jours aux Archives Nationales le nez dans les registres notariés. J’ai découvert bien des choses sur la famille de Magdeleine et j’ai quelques hypothèses quant à la présence de la mère et de la fille à Toulouse. Mais toujours pas de réponse à mon énigme. L'arbre d'ascendance de Magdeleine s'est par contre considérablement étoffé !